dimanche 29 juin 2014

Les soldes

Mercredi 25 a eu lieu l'ouverture des soldes. Avec ma maman nous sommes donc allées faire les soldes le lendemain et j'ai craquer sur plusieurs articles de la boutique styleco qui font aussi des soldes sur leur site internet: http://www.styleco.fr/

Cette robe est trop mimi! C'est ma maman qui me l'a payée comme c'était la plus chère.

Pull tout doux!!!!!!!!!!

Petite robe trop mignonne mais à porter avec des leggings pour les grandes!

Robe trop mignonne elle aussi à porter avec des leggings!

Des leggings car comme vous l'aurez compris je suis grande, 1,77m je vous explique donc pas pourquoi il y a très peu de robes courtes dans mon armoire mais j'ai maintenant trouver la parade!

mercredi 11 juin 2014

Le château d'Anet


Le château fort d'Anet .

Avant que Diane de Poitiers entreprenne de faire édifier le château actuel, Anet avait eu déjà deux châteaux.

Le premier, bâti au XIIe siècle, était une forteresse féodale avec d'épaisses murailles, quatre tours et un gros donjon rond. Philippe Auguste y fit plusieurs séjours et partit de là assaillir la Normandie dont la rivière d'Eure formait à cet endroit la frontière. Cette forteresse fut démantelée en 1378, par ordre du roi Charles V, à la suite de la révolte de Charles le Mauvais, roi de Navarre, comte d'Evreux et seigneur d'Anet .
Il n'en subsiste plus aujourd'hui que de rares vestiges : les fondations d'une tour, des emmarchements et des caves, dans les communs actuels, derrière les anciennes écuries .


Le manoir des Brézé .

En décembre 1444, Charles VII donnait à son fidèle conseiller et chambellan Pierre de Brézé les quatre seigneuries de Nogent-le-Roi, Anet, Bréval et Montchauvet, en récompense des services que ce personnage avait rendus au royaume dans la guerre contre les Anglais et, en particulier, à l'occasion de la reconquête de la Normandie.
Le fils de Pierre de Brézé, Jacques, grand sénéchal de Normandie, fit édifier à Anet, vers 1470, un manoir de briques et pierre qui était situé en arrière de la chapelle actuelle. Il en reste d'ailleurs encore un bâtiment.
C'était une bien triste demeure, d'assez vastes proportions, avec fenêtres à meneaux, lucarnes à décor flamboyant et tourelle d'escalier accolée à la façade . Auprès s'élevaient les écuries et le chenil .
Ce Jacques de Brézé avait épousé Charlotte de France, fille de Charles VII et d'Agnès Sorel et sœur consanguine du roi Louis XI- Cette union connut une issue tragique : ayant surpris au manoir de Rouvres, à une lieue d'Anet, sa femme avec l'un de ses veneurs en flagrant délit d'adultère, il les perça tous deux de plus de cent coups d'épée (1477). Quand Louis XI apprit le meurtre de sa sœur bien-aimée, il entra dans une colère terrible et jura de la venger . Il fit arrêter le grand sénéchal, le maintint plusieurs années en prison et obtint enfin contre lui une condamnation à la peine capitale et à la confiscation de ses biens. La sentence ne fut pourtant pas exécutée dans toute sa rigueur . Le sire de Brézé sauva sa tête, mais dut faire au roi l'abandon de tous ses biens. Ceux-ci furent d'ailleurs aussitôt remis par Louis XI au fils aîné de Charlotte, son propre filleul, Louis de Brézé . Trois ans après son avènement, Charles VIII cassa le jugement qui avait frappé Jacques de Brézé et il lui rendit ses titres et ses biens.

Diane de Poitiers 

.Jacques de Brézé mourut en 1490 et son fils lui succéda. Comte de Maulevrier, seigneur d'Anet, grand sénéchal de Normandie, grand veneur de France, Louis devint ainsi l'un des principaux dignitaires du royaume. Veuf de Catherine de Dreux, il épousait en 1515, à l'âge de 56 ans, Diane de Poitiers, de quarante ans plus jeune que lui . 
Diane, qui descendait de l'antique famille souveraine des comtes de Poitiers, était née au château de Saint-Vallier (Drôme), le 31 décembre 1499. Sa parente, la duchesse de Bourbon, Anne de Beaujeu, qui avait bien voulu se charger de son éducation, avait su façonner son esprit, former son goût et lui inculquer les grands principes d'honneur et de sagesse dont elle était le vivant exemple. Appelée par son mariage à paraître à la cour de France, belle et intelligente, Diane accéda d'emblée au premier rang et devint dame d'honneur de la reine Claude, épouse de François Ier. Alors qu'elle était jeune mariée, comme les charges de son époux n'imposaient pas sa présence continuelle à la cour, c'est à Anet que le couple vivait entre temps. 
Louis de Brézé affectionnait ce triste logis en raison de la proximité des forêts de Dreux, de Roseux et de Normandie, car il était un chasseur infatigable. L'amitié que lui portait François Ier, leur goût commun pour la vénerie amenaient à Anet le roi, la Reine et les principaux seigneurs de la cour . C'est dans ce vieux manoir que Diane fit ses premières armes de maîtresse de maison . 
En 1518, la Grande Sénéchale eut un premier enfant, une fille, à laquelle on donna le nom de Françoise en hommage au roi . Trois ans plus tard, naissait une seconde fille qui reçut le prénom de Louise, rappelant ainsi celui de son père. 
Partageant sur ce point le goût de son vieux mari, Diane s'était acquis une solide réputation de chasseresse que tant de représentations peintes ou sculptées devaient contribuer à répandre. Les portraits d'elle qui paraissent les plus authentiques ne contredisent pas cette image d'une femme à la santé robuste, au corps endurci par les longues courses à cheval, les bains froids en toute saison, une vraie sportive, dirions-nous aujourd'hui . 
Le 23 juillet 1531 , Louis de Brézé mourait à Anet. Son épouse le pleura sincèrement, lui fit élever dans la cathédrale de Rouen un magnifique tombeau et prit un deuil qu'elle ne devait jamais quitter. Elle ne s'habilla plus désormais que de noir et de blanc, mais ses robes restèrent de soie et largement décolletées . Sa position à la cour n'eut pas à souffrir de la disparition de son époux . Elle restait la Grande Sénéchale.

La maîtresse royale .

Cependant, le second fils de François I°, le prince Henri, dont l'enfance avait été assombrie par quatre longues années de captivité en Espagne, portait à Diane une affection qui évoluait, en dépit de ses quinze ans, vers un sentiment plus vif. Elaboré à Anet, son mariage avec Catherine de Médicis en 1533 ne devait point effacer de son coeur cet amour chevaleresque d'adolescent timide et taciturne. Bien au contraire, puisque, peu après, malgré une différence d'âge de près de vingt ans, la belle veuve devint en secret sa maîtresse.
En 1536, la mort de son frère aîné ouvre au jeune Henri la perspective du trône. La situation de Diane en est encore renforcée, d'autant que, sous prétexte d'hommages platoniques, le Dauphin adopte lui aussi les vêtements noirs et blancs, identifie son emblème, le croissant, à celui que la mythologie attribuait à la divinité chasseresse, arbore le monogramme fameux où le H et le D s'entrelacent .
La Grande Sénéchale n'en entretient pas moins avec l'épouse d'Henri des rapports qui se veulent cordiaux. n'est-elle pas d'ailleurs officiellement la gouvernante des enfants que Catherine, après onze ans de stérilité, met enfin au monde . La Dauphine accepte tout, se résigne, serre les dents et attend sa revanche . Le 31 mars 1547, la mort de François 1er fait d'Henri le roi de France.

La construction d'Anet .

Dès l'année précédente, Diane a songé à faire bâtir à Anet une demeure plus imposante et plus agréable que le vieux manoir gothique des Brézé. C'est probablement à cette époque qu'elle charge de dresser les plans d'un nouveau château un architecte lyonnais, alors âgé de 36 ans, Philibert de l'Orme- Celui-ci s'est déjà fait connaître en travaillant pour le cardinal du Bellay à Saint-Maur-lesFossés et Henri II vient de lui confier la construction du tombeau du roi défunt.
De l'Orme conçoit un édifice régulier, à l'architecture sobre, fondé sur l'art renouvelé de l'antiquité et subordonnée aux " commodités ". L'année 1547 est consacrée aux travaux de terrassement, à la régularisation du terrain marécageux qui crée un plan supérieur pour les bâtiments et un plan nettement inférieur pour les jardins, au creusement des douves, à la construction de deux étages de caves pour les cuisines, de canalisations d'égout.
L'année suivante, on s'attaque aux bâtiments d'habitation en commençant par le corps principal devant former le fond de la cour d'honneur. Cette partie du château prolonge vers l'ouest le vieux manoir que Diane de Poitiers tient à conserver en l'incorporant à sa nouvelle demeure.
En 1549 et 1550, on construit l'aile droite et la chapelle; en 1551, l'aile gauche ; le portail s'élève en dernier lieu et porte, gravée sur ses pierres, la date d'achèvement des travaux : 1552. 
Dans le principal corps de logis sont aménagés les appartements de Diane et ceux du roi, ainsi que les salles de réception. L'aile gauche est affectée à d'autres appartements. L'aile droite abrite uniquement une immense salle des fêtes, dite " galerie de Diane " et masque la chapelle attenante dont on ne voit, de la cour d'honneur, que le dôme et les deux flèches de pierre en forme de pyramides. Derrière chaque aile s'étend une cour latérale. Celle de droite, irrégulière, bordée d'un côté par le manoir des Brézé, s'ouvre vers la route d'Oulins par un portail monumental dit " porte de Charles-le-Mauvais " et s'orne en son milieu d'une fontaine, celle de la Nymphe d' Anet . De même, la cour de gauche dessert l'orangerie et les volières ; en son centre s'élève une autre fontaine que surmonte le célèbre groupe de la Diane au cerf, longtemps attribué à Jean Goujon et conservé aujourd'hui au Louvre.
Enfin, en contrebas du principal corps de logis s'étendent les jardins , entourés par une longue galerie dont deux pavillons carrés occupent les angles extrêmes et qui conduit à un grand bâtiment servant de salle de festin ou de bal .
De l'Orme a imaginé pour les différents corps de logis un décor architectural original. La partie centrale de la façade principale est constituée par un beau portail où, pour la première fois , chaque étage est marqué par des colonnes d'un ordre différent : dorique, au rez-de-chaussée, ionique au premier et corinthien au second. Ce dernier étage est occupé par la statue du Grand Sénéchal auquel Diane, indique une inscription latine, a dédié le monument. Les fenêtres , divisées par des meneaux de pierre comme au siècle précédent , sont surmontées de frontons alternativement triangulaires et curvilignes. Une alternance plus complexe existe aussi pour les lucarnes dont certaines, les plus petites , sont couronnées d'un motif en forme de tombeau , symbole de deuil . Ce sont encore de grands cénotaphes très ornés qui terminent les souches de plusieurs cheminées monumentales . Enfin, les divers monogrammes de Diane, de son époux et du roi Henri apparaissent, entrelacés de croissants et de palmes dans les motifs ajourés des balustrades bordant les terrasses au-dessus des fossés de chaque côté du portail .


 Le Château
 La Chambre de Diane de Poitiers avec une tapisserie de sa main
 La Salle des Gardes transformée en salle de bal puis en salon
 L'escalier
 Le Salon Rouge dans lequel est conservé une mèche de cheveux de Diane
La salle à manger encore utilisée aujourd'hui
.L'intérieur du château .

Il est aisé d'imaginer ce que peut être, dans un tel cadre, les intérieurs raffinés aux baies garnies de vitraux en grisaille peints sans doute par Jean Cousin, aux pavements de petits carreaux émaillés verts dus au céramiste Abaquesne, aux murs tendus de tapisseries précieuses , aux plafonds à caissons peints et dorés . Le mobilier est à l'avenant : lits à colonnes, cabinets et coffres à la décoration fleurie , vaisselle , orfèvrerie , livres aux reliures mosaïquées, miroirs et verreries de Venise, soieries, brocarts, tentures fastueuses, toutes choses aux initiales de Diane. 
Non seulement le château peut rivaliser avec les plus magnifiques résidences princières ou royales, mais il se présente comme une œuvre exceptionnelle qui suscite une immédiate renommée. 
Désormais , les réceptions et les fêtes vont se succéder à Anet, y amenant la cour entière et retenant le roi dans l'enchantement .

Les dernières années de Diane 

La mort brutale du monarque, tué accidentellement dans un tournoi, en 1559, porte un coup fatal au prestige de la Dame d'Anet. Le nouveau roi, François II, n'a que quinze ans et demi et, bien que majeur, n'est point en état de gouverner . Sa mère, Catherine, avec l'appui des Guise, dirige maintenant les affaires de l'Etat. Va-t-elle enfin prendre sa revanche sur la favorite ? A peine le roi a-t-il rendu le dernier soupir que Diane, mesurant l'étendue de son malheur et s'attendant au pire, renvoie à la reine-mère les bijoux de la couronne et, humblement, lui demande pardon de ses offenses. Mais, en mariant sa fille cadette, Louise, à Charles d'Aumale, frère du duc de Guise, elle a su se ménager une alliance qui devient sa plus sûre protection. Catherine se contentera de lui réclamer Chenonceau qu'elle lui échangera d'ailleurs contre Chaumont .
Réfugiée à Anet, loin de la cour, humiliée mais non écrasée, Diane se consacre à l'administration de ses nombreux domaines . Elle assiste au déchaînement de la guerre entre les Catholiques et les Protestants, amie des uns, haïe des autres. Elle pense aussi à la mort et, en 1565, à Limours, elle dicte son testament dans lequel elle institue de nombreuses fondations pieuses et demande que soit construite à Anet une chapelle pour abriter son tombeau. Elle trouve encore la force d'aller, à l'automne, jusqu'en Dauphiné, mais, de retour à Anet, elle est atteinte à la fin de l'hiver d'une brusque maladie et elle meurt, le 25 avril 1566.

Louise de Brézé, duchesse d'Aumale et son fils.

C'est la seconde fille de Diane, Louise de Brézé, qui hérite de la seigneurie d'Anet. Elle est entrée, on l'a vu, dans la famille des Guise par son mariage avec Claude de Lorraine, duc d'Aumale, gouverneur de Bourgogne et grand veneur de France . Au temps où il possède Anet, il y reçoit la visite du roi Charles IX (1567), mais surtout, il fait construire et achever la chapelle sépulcrale, vaste bâtisse de brique et pierre due à l'architecte Claude de Foucques.
En 1576, Louise de Brézé, veuve depuis trois ans, abandonne le château à son fils Charles de Lorraine, duc d'Aumale. Le premier acte du nouveau seigneur est de faire consacrer cette chapelle et de procéder au transfert et à l'inhumation solennelle de sa grand-mère, Diane de Poitiers, dont le corps est resté jusqu'alors dans l'église de la paroisse.
Charles de Lorraine reçoit en 1581 Henri III qui ; avec la reine-mère Catherine, tient un de ses enfants sur les fonts baptismaux de la chapelle ; il fait achever l'église paroissiale, fonde dans le parc du château un couvent de Cordeliers (1583) et obtient du roi, cette même année, l'érection de la seigneurie d'Anet en principauté. Malheureusement, Charles de Lorraine, au cours des guerres de religion, compte parmi les adversaires les plus acharnés du futur Henri IV . Après la défaite de la Ligue à Ivry, il doit s'enfuir à l'étranger. Son alliance avec les Espagnols précipite sa déchéance . Le Parlement le déclare criminel de lèse-majesté et il est condamné à mort. Comme il s'est réfugié à Bruxelles, il n'est écartelé qu'en effigie mais le château d'Anet doit être rasé " à fleur de terre " et les bois voisins abattus " à hauteur de ceinture " . Heureusement, Henri 1V , dans un esprit d'apaisement, ne fait pas exécuter cette clause de l'arrêt. Par la suite, il marque même une grande bienveillance envers la duchesse d'Aumale, Marie de Lorraine, qu'il honore de sa visite en séjournant à Anet avec la reine, quelques semaines avant son assassinat (1610).
Ruinée par son mari, la duchesse d'Aumale, harcelée par les créanciers, doit vendre le château à Marie de Luxembourg, duchesse de Mercœur et belle-sœur d'Henri III (1615).

César de Vendôme .

La fille de Madame de Mercœur, Françoise de Lorraine, a épousé César de Vendôme, fils naturel légitimé d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées. Ce grand seigneur, orgueilleux et turbulent, passera une partie de sa vie à comploter contre Richelieu d'abord , contre Mazarin ensuite. En compagnie de ses deux fils, les ducs de Beaufort et de Mercœur , il devient l'un des principaux animateurs de la cabale des Importants qui, après la mort de Louis XIII, cherche à imposer à la régente la tutelle des grands seigneurs. Anet dont César a hérité en 1623 est alors pour celui-ci et sa famille tantôt un abri sûr , tantôt une résidence imposée, quand toutefois les menaces d'arrestation ne l'obligent pas à fuir à l'étranger . Lorsqu'éclate la Fronde, il ne bouge pas, calmé, semble-t-il, par un long exil, tandis que Mercœur se rallie à Mazarin dont il épousera une des nièces. Seul Beaufort s'enrôle dans l'armée des Princes et devient l'idole du peuple de Paris, le " Roi des Halles " .
Devenu infirme, César meurt en 1665. La duchesse de Vendôme continue de vivre à Anet et elle s'éteint en 1669, laissant la principauté à son petit-fils, Louis-Joseph de Vendôme, fils aîné du duc de Mercœur . Au milieu de ces vicissitudes, le château est souvent délaissé, mal entretenu et les travaux qu'y réalise César lorsqu'il trouve quelque répit dans sa vie aventureuse ne peuvent réussir à maintenir la demeure de Diane en bon état .

Le maréchal Louis-Joseph de Vendôme .

Le nouveau propriétaire d'Anet était un soldat, un véritable soldat puisque, entré tout jeune dans les gardes du corps , il avait participé en compagnie de son frère cadet Philippe, le futur Grand Prieur de France, à toutes les grandes campagnes de Louis XIV et conquis tous les grades de la hiérarchie militaire grâce à sa valeur et à son courage.
En 1678, à 24 ans, il est nommé maréchal de camp et, trois ans plus tard, gouverneur de Provence. Pendant plusieurs années le roi ne fera plus appel à ses services. Vendôme s'installe alors à Anet . Il va entreprendre au château des réfections importantes et se lancer dans la tâche dangereuse qui consiste à " moderniser " l'œuvre de Philibert de l'Orme. Claude Desgots, inspecteur des Bâtiments du Roi, neveu de Le Nôtre, est chargé de diriger ces travaux de rajeunissement qui modifieront profondément l'aspect extérieur et les dispositions intérieures du château.
Dans l'aile droite, au lieu de la galerie de Diane, on crée de nouveaux appartements. L'aile gauche est encore plus altérée. On y supprime plusieurs appartements pour faire, au rez-de-chaussée, un vaste vestibule et, à l'étage, une salle des fêtes que dessert un somptueux escalier d'une seule volée avec une rampe de fer forgé au chiffre du duc. Dans les combles qu'on exhausse en modifiant la pente du toit, on installe des logements nouveaux. La façade est ornée dans sa partie centrale de pilastres d'ordre ionique encadrant un trophée sculpté. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont privées de leurs meneaux de pierre, transformées en portes-fenêtres et les célèbres vitraux en grisaille disparaissent pour faire place à du verre incolore. Aux pavements de carreaux émaillés , on substitue de larges dalles de marbre blanc et noir .
Derrière cette aile gauche et y attenant, est édifié un bâtiment à toit brisé qu'un mur en hémicycle couronné de vases décoratifs relie à un bâtiment symétrique appuyé contre le pavillon d'angle dit " du Gouvernement ".
Pour décorer les intérieurs, Vendôme fait appel à des artistes en renom. On sait que Claude III Audran, dont la présence à Anet est attestée en 1690, peignit sur son ordre les appartements du rez-de-chaussée dans le style " grotesque " et que le peintre animalier François Desportes participa à ses travaux .
L'aménagement des jardins est confié au célèbre Le Nôtre. Celui-ci commence par faire place nette en jetant bas tous les communs se trouvant autour du château : jeu de paume, orangerie, volières disparaissent ainsi que la grande galerie qui entourait les jardins . Le cryptoportique, cette galerie voûtée qui régnait au pied du corps de logis central, et le grand escalier en forme de croissant descendant vers les parterres sont remplacés par des terrasses à degrés qui compensent la dénivellation existant entre la cour d'honneur et les jardins. Autour de ces derniers, on creuse un grand canal au-delà duquel s'étend un parc boisé percé d'allées rayonnantes.
La vie fastueuse et dissipée que mène le maréchal de Vendôme en compagnie du Grand Prieur son frère, les dépenses énormes entraînées par les transformations apportées au domaine finissent par le ruiner et, pour payer ses dettes, il devra vendre au roi son hôtel de la rue Saint-Honoré à Paris. C' est sur l' emplacement de cette demeure que sera établie la place Vendôme.

Les fêtes à Anet au temps de Vendôme .

Au cours de ses séjours à Anet, Vendôme rassemble autour de lui toute une suite de compagnons de plaisir, d'écrivains en renom, de beaux esprits, auxquels il offre une hospitalité sans limites. On y voit Chaulieu, Chapelle, Bachaumont, Dangeau, La Fontaine, Campistron, Molière. En dix ans, le Grand Dauphin, fils de Louis XIV, rend visite à sept reprises au maréchal. Au mois de septembre 1686, presque toute la cour l'accompagne. La réception est éblouissante et coûtera, dit-on, plus de 100 000 livres à Vendôme. Le premier soir, Lulli fait jouer son opéra Acis et Galatée, écrit pour cette occasion et qui sera sa dernière œuvre lyrique. Les spectacles, le jeu, la chasse au loup et d'interminables banquets font de ces huit jours une fête continuelle.
Mais le service du roi appelle le duc de Vendôme pour de nouvelles campagnes où il se couvre de gloire. En 1710, alors qu'il vient d'épouser Marie-Anne de Bourbon-Condé, le maréchal est envoyé au-delà des Pyrénées par Louis XIV pour porter secours à son petit-fils devenu roi d'Espagne sous le nom de Philippe V dix ans auparavant et depuis lors en butte aux attaques de l' Angleterre et de l' Autriche. La victoire de Vendôme à Villaviciosa sauve la monarchie espagnole et constitue une étape décisive vers la paix. C'est dans ce pays qu'à la suite d'une brève maladie la mort le surprend à Vinaroz en 1712.Suprême honneur, son corps est alors inhumé à l'Escurial, dans le tombeau des rois.
Une fois veuve, la duchesse de Vendôme continue à résider à Anet où elle fait terminer les travaux en cours. Elle doit combattre les prétentions du contrôleur général des finances qui veut lui enlever la principauté d'Anet pour la réunir à la Couronne . Elle meurt, jeune encore, en 1 7 18, sans laisser de postérité .

La duchesse du Maine .

La princesse de Condé, mère de la duchesse de Vendôme recueille son héritage. Mais elle n'en jouit pas longtemps car elle disparaît à son tour en 1723. Son décès laisse ses biens dans l'indivision pendant neuf ans. C'est à sa huitième fille, Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, que reviendra en fin de compte la terre et le château d'Anet.
Auparavant, pour faire face aux frais entraînés par la succession, on vend la bibliothèque formée par Diane de Poitiers et augmentée par ses successeurs :les 171 manuscrits sur vélin qu'elle comprenait sont alors dispersés .
Le duc du Maine, Louis-Auguste de Bourbon, fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, est un prince éclairé, cultivé, au caractère sérieux et réfléchi. Son épouse, petite-fille du grand Condé, princesse du sang, est infiniment spirituelle, mais aussi entreprenante, ambitieuse, frivole et d'une gaieté souvent excessive .
Quand elle hérite d'Anet, elle approche de la soixantaine. Le temps est déjà loin où les réceptions qu'elle donnait à Sceaux réunissaient autour d'elle une véritable cour de beaux esprits ; mais elle tente de renouveler à Anet les fêtes de jadis et partage sa vie entre ses deux résidences favorites toujours entourée de son cénacle littéraire.
Elle procède à de nouvelles transformations du château : elle se fait aménager deux appartements, l'un au rez-de-chaussée de l'aile gauche, l'autre au bout de l'ancienne galerie de Diane . elle entreprend aussi la restauration de certaines pièces et fait appel à Audran qui, en 1733, viendra à nouveau à Anet où, avec Christophe Huet, il décorera les plafonds de plusieurs salons.
En 1746, Voltaire et Mme du Châtelet sont les hôtes de la duchesse. Ils reparaissent au château l'année suivante et composent une comédie pour la fête de la Saint-Louis.
Le 7 juin 1749, le roi Louis XV vient à Anet rendre visite à la duchesse, sa tante, puis, après s'être recueilli devant le tombeau de Diane de Poitiers, son ancêtre, il gagne à cheval le château de Crécy en traversant la forêt de Dreux.
Trois ans avant sa mort, la duchesse déjà malade et éprouvée par la disparition de beaucoup de ses proches, partage ses biens entre ses deux fils. L'aîné, le prince de Dombes, a pour sa part le comté de Dreux et la terre d'Anet.

Les fils de la duchesse du Maine .

Le prince de Dombes, qui fréquente peu la cour, s'installe dès lors au château qu'il s'applique à entretenir, tandis qu'il augmente le domaine par de nombreuses acquisitions . Pour alimenter les jardins en eau, il imagine une machine hydraulique dont il dresse les plans et qu'il fait construire dans le parc, au bord de l'Eure. Il meurt en 1755, célibataire et sans postérité, laissant ses biens à son frère, le comte d'Eu.
Celui-ci aime le séjour d'Anet qui lui permet de se livrer à son plaisir favori, la chasse. Lorsque l'âge sera venu pour lui avec les infirmités, il continuera à parcourir la campagne et la forêt voisine, le fusil à la main, assis dans une petite voiture mécanique. Sa bonté le fait aimer de son entourage et des gens du peuple qui apprécient sa générosité. Comme son frère, il ne s'est pas marié. Aussi, moins de deux ans avant sa mort, en 1773, il vend au roi Louis XV une grande partie de ses biens, dont Anet, pour la somme fabuleuse de douze millions. Il rédige peu après son testament et fait son principal héritier son cousin le duc de Penthièvre.

Le duc de Penthièvre.

Louis XV étant mort peu de temps avant le comte d'Eu, sans avoir réglé l'achat des biens de ce dernier , Louis XVI s' entend avec le duc de Penthièvre pour annuler cette transaction trop onéreuse pour les finances royales. En 1775, le duc entre donc en possession de la principauté d' Anet.
Gouverneur de Bretagne, grand amiral de France, Penthièvre, en héritant de son cousin, réunit entre ses mains tous les biens dont Louis XIV a comblé ses deux fils légitimés. Aussi passe-t-il pour être le plus riche propriétaire foncier du royaume.
Vertueux et charitable, simple et affable, le duc qui partage sa vie entre la cour, l'Hôtel de Toulouse qu'il possède à Paris et ses nombreux châteaux en province, se plaît particulièrement à Anet où il séjourne fréquemment entouré de l'affection des populations et de quelques familiers parmi lesquels le chevalier de Florian, ce doux poète qui chante souvent Anet dans ses vers,

Anet, ce charmant séjour, Ce vallon où la Nature Epuisa ses trésors Pour contenter l'Amour...

Pendant cette période, le château est parfaitement entretenu et ne subit aucune modification. Lorsqu'éclate la Révolution, le duc de Penthièvre n'est pas inquiété tant est grand le respect que ses bienfaits ont su inspirer à tous. Il meurt dans son château de Bizy , près de Vernon, en mars 1793, léguant ses domaines à sa fille unique, la duchesse d'Orléans.

Dévastation .

Cinq semaines après le décès de Penthièvre, le château est mis sous séquestre . Il va, pendant quatre ans, rester privé de maître, donc de soins et d'entretien . Cette situation favorisant l'audace des révolutionnaires, on voit, à l'époque de la Terreur, la société populaire forcer la porte de la chapelle funéraire et en prendre possession pour y tenir ses séances, y installer la justice de Paix et y loger la garde nationale. On peint alors sur la façade les inscriptions " Mort aux tyrans " et " Surveillance publique " .
Le 18 juin 1795, deux commissaires de la Sûreté générale venus de Dreux et qu'accompagne une poignée de sans-culottes profanent la sépulture de Diane, ouvrent son cercueil de plomb et en tirent son cadavre qu'on ira enterrer dans une fosse creusée en hâte dans le cimetière de la paroisse, près du chevet de l'église .
A la fin de janvier 1798, alors que la duchesse d'Orléans vient d'être déportée, le château séquestré est mis en adjudication par l'administration du département d'Eure-et-Loir. On commence par vendre les meubles, l'orfèvrerie, la vaisselle, les œuvres d'art . Puis le domaine est divisé en quatre lots . Celui qui comprend le château et ses jardins est acquis par deux marchands de biens, Ramsden et Herigoyen . Ceux-ci vont d'abord récupérer tout ce qui a quelque valeur marchande : plombs , parquets, cheminées, boiseries, portes et même l'or des dorures.
Par bonheur , un ami des arts parvient à sauver une partie des trésors arrachés au château . Dès 1797, Alexandre Lenoir , créateur du Musée des Monuments Français à Paris , a pu faire acheter par l'Etat une grande partie des éléments dispersés du tombeau de Diane. La statue funéraire, le sarcophage de marbre noir utilisé comme auge à cochons dans une ferme des environs, le retable de Pierre Bontemps seront ainsi envoyés à Paris. Par la suite, lorsque les propriétaires s'attaqueront aux bâtiments eux-mêmes, Lenoir s'efforcera de sauver de la destruction les pièces essentielles : la fontaine de la Diane au Cerf, la Nymphe et les Victoires du portail et même le frontispice du corps de logis principal seront accueillis dans son musée. C'est à l'occasion de ces acquisitions que, le 29 octobre 1802, Bonaparte, alors Premier Consul, vient visiter le château avant de se rendre, à quelques kilomètres d'Anet, sur le champ de bataille d'Ivry.
En 1804, la demeure de Diane ainsi dévastée tombe aux mains d'un nouveau propriétaire, un certain Demonti fils, qui fait d'abord abattre tous les arbres du parc puis entreprend la démolition des bâtiments. Il fait sauter à la poudre le corps central ainsi que l'aile droite. Par miracle, la chapelle n'est pas atteinte, mais seulement dégagée.
Les habitants d'Anet voient d'un très mauvais œil cette odieuse destruction. La chute d'un ouvrier qui commençait à s'attaquer à la toiture de l'aile gauche - provoque une véritable émeute et , devant cette manifestation menaçante, le propriétaire vandale cherche son salut dans la fuite .
Ce qui reste du château reste vide et abandonné jusqu'au jour où le domaine est racheté par Louise-Marie Adélaïde, duchesse douairière d'Orléans, fille du duc de Penthièvre (1820).

Restauration .

La duchesse n'a pas le loisir de relever Anet de ses ruines : elle meurt en 1821, moins de neuf mois après le rachat du château. Son fils , le futur roi Louis-Philippe, recule devant l'énormité de la dépense que représente une reconstruction : il vend le château à Louis Passy , receveur général du département de l'Eure, qui ne l'habite point et se contente de faire clore par un mur l'extrémité restée béante de l'aile gauche. En 1840, le domaine d'Anet trouve enfin un acquéreur en la personne du comte Adolphe de Caraman qui, avec un grand courage, va entreprendre de remettre en état la demeure abandonnée .
Il commence par rendre habitables les pavillons et quelques pièces de l'aile subsistante dans lesquels il s'installe . Il fait appel à un architecte alors en renom, Auguste Caristie, pour restaurer la chapelle et lui donner une façade s'accordant avec le style du monument . Les travaux, terminés en 1851, attirent l'attention du ministre de l'Intérieur qui, l'année suivante, classe comme monuments historiques la chapelle et le portail et qui accorde au propriétaire une importante subvention. M. de Caraman entreprend alors de restaurer le grand portail . Il fait placer au tympan une copie de la Nymphe de Cellini entrée au Louvre après la fermeture du musée de Lenoir, il remplace par une horloge moderne l'ancienne qui a disparu et rétablit au sommet de l'édifice le groupe du cerf et des chiens.
L'ancien parc de Le Nôtre, devenu depuis longtemps méconnaissable, est transformé en un parc à l'anglaise par le paysagiste Bühler .
Mais le comte de Caraman ayant subi des revers de fortune doit vendre, en 1860, le domaine d'Anet à Monsieur Ferdinand Moreau, député de la Seine et conseiller général d'Eure-et-Loir, qui poursuit l'œuvre de sauvetage si bien commencée .

Monsieur Ferdinand Moreau .

Le nouveau propriétaire charge trois architectes de restaurer les bâtiments anciens. Les pièces sont garnies de meubles provenant du château et retrouvés souvent dans la région . Ainsi sont rachetés le lit de Diane qui était utilisé dans une auberge du bourg, des buffets, des vitraux, des pièces d'orfèvrerie ou de céramique, des reliures, des tableaux... Les quatre grandes tapisseries de l'histoire de Diane, faites au XVIe siècle pour Anet, sont acquises dans une vente, à Paris.
En 1868, c'est l'achat du Grand Parc et d'autres propriétés qui font du domaine en partie reconstitué un ensemble entièrement entouré d'eau . Des moulins et de petites usines qui avaient été installés le long du grand canal sont démolis pour embellir la perspective . D'autres améliorations sont encore réalisées : la construction de vastes communs, le rétablissement de la fontaine à vasque de marbre à l'extrémité de l'aile existante. En 1879, on découvre le cryptoportique enfoui depuis deux cents ans et que l'on croyait détruit.

Anet au cours des cent dernières années .

A la mort de M- Ferdinand Moreau, en 1884, sa fille et son gendre, le comte Guy de Leusse, héritent d' Anet. De nouvelles et intelligentes améliorations sont encore apportées au domaine : le grand canal est rétabli dans son ancienne largeur en amont de la cascade, les collations sont enrichies, les portes dorées du vestibule restaurées, des vitraux en grisaille posés aux fenêtres de la chapelle à la place de ceux qui avaient été brisés sous la Révolution.
Pendant la guerre de 1914, Madame de Leusse installe au château un hôpital auxiliaire de la Croix Rouge qu'elle dirige avec dévouement .
Anet, par étapes successives, se trouve classé monument historique ainsi que son site . Le château, ouvert au public, continue à recevoir après la guerre des visiteurs de plus en plus nombreux .
La propriété a beaucoup à souffrir de la guerre de 1939 . En juin 1940, le superbe couvent des Cordeliers, construit au fond du parc en 1583 par Charles de Lorraine, est bombardé et disparaît dans les flammes avec les riches collections de livres et de meubles qu'il contenait . Puis le château est constamment occupé par des militaires allemands. En 1944, au moment de la Libération, la bataille fait rage autour du château ; des bombes, épargnant de justesse les bâtiments, détruisent des engins blindés ennemis, mais aussi une trentaine d'hectares de bois .


En novembre 1944, la comtesse Guy de Leusse meurt, léguant le château à sa petite-fille, Madame de Yturbe. Avec elle et son mari, Monsieur Charles de Yturbe, les travaux d'entretien et de restauration, interrompus pendant les années de guerre, reprennent avec vigueur .
Ainsi leur doit-on la restauration complète du Pavillon de la Vénerie, œuvre de Philibert de l'Orme ( 1950) et surtout la suppression des fâcheuses huisseries qui fermaient et enlaidissaient les dégagements du porche de l'entrée ( 1951). D'autres travaux devaient suivre, en particulier la réparation des portes de la terrasse de la chapelle, la réfection par étapes de toutes les toitures, le dégagement des vieux bâtiments de briques du manoir des Brézé, jusqu'alors fâcheusement encombrés par des serres (1952), la pose sur le portail des deux écoinçons, moulages des Victoires de Cellini perdues au XIXe siècle (1956). Le rétablissement complet de la chapelle funéraire dans son état primitif durera de 1959 à 1967 : à l'intérieur, les voûtes, le pavage sont entièrement restaurés pour recevoir le sarcophage surmonté de la statue de Diane et le bas-relief de Pierre Bontemps formant le retable de l'autel, œuvres qui avaient quitté Anet à la Révolution . Les sphères armillaires placées sur les pyramides de la chapelle sont refaites et redorées . Le lit de Diane est restauré et classé monument historique (1976) et les magnifiques autels, dessinés par Philibert de l'Orme et qui se trouvaient dans les réserves du Louvre, sont remontés dans la chapelle (1979) .

En 1998, Monsieur Jean de Yturbe hérite de sa mère le château et continue avec son épouse, Alexandra, d' importantes restaurations. En dix ans, ils entreprendront la restauration de la chapelle, du portail d' honneur, des cheminées du château, de l' ensemble des chéneaux et des huisseries. Ils installeront le chauffage et procèderont à la complète réfection de l'électricité des batiments. Dans le jardin, ils procéderont au curage du canal et replanteront à la suite de la tempête de 1999, plus de 10 000 arbres dans le parc.


Ces efforts persévérants, poursuivis depuis un siècle et demi, sont parvenus à rendre au château d' Anet un incomparable prestige . Il fut le chef-d'œuvre de la Renaissance Française et, par les admirables restes qu'il offre encore de sa splendeur passée, il demeure le témoignage unique d'une étape capitale de l'art de bâtir .