Paul
Delaroche, L’Éxécution de Lady Jane Gray,
1833,
huile/toile,
246 x 297 cm, Londres, National Gallery.
Il
s’agit d’une œuvre de Paul Delaroche né en en 1797 et est
décédé en 1856 à Paris, à l’âge de 56 ans. Il est connu pour
de nombreux chefs d’œuvres comme La jeune martyre, réalisée
en 1855, qui est une huile sur toile, mesurant 171 sur 148 cm. Sur ce
tableau est représentée une jeune chrétienne, jetée dans un
fleuve par des Romains. On la voit sans vie, les mains liées par une
corde, la peau blafarde. Il s’agit d’une allégorie austère du
sacrifice de la jeunesse, on trouve dans cette œuvre le thème de la
mort, qui est souvent présent dans les œuvres de Delaroche.
L’exécution
de Lady Jane Grey, fut peinte par Delaroche en 1833, c’est une
huile sur toile qui mesure 246 sur 297 cm. Elle est actuellement
conservée à la National Gallery de Londres.
L’exécution
de Lady Jane Grey est qualifié comme étant l’une des peinture
les plus célèbres établies par l’artiste. En effet, à travers
cette œuvre, Paul Delaroche a retranscrit un fait, un événement
historique qui a marqué les esprits au 16 ème siècle. Celui-ci
dans son œuvre, nous dévoile une scène annonciatrice de la mort,
car il s’agit d’une exécution, celle de la jeune reine Jane
Grey.
Un
portrait de la reine fut réalisé par une personne anonyme. Ce
tableau découvert au début de notre siècle, en l'an 2000, est
considéré par beaucoup comme le premier portrait posthume de la
reine1.
Il faut savoir que lorsque cette jeune reine, petite nièce d’Henri
VIII, régna sur le royaume d'Angleterre en juillet 1553, ce fut
pendant une courte durée, un peu plus d'une semaine, ce qui lui a
valu le surnom de « reine de neuf jours ». L’exécution de
Lady Jane Grey, fut réalisée sous l’initiative personnelle
du peintre dans le cadre du Salon de 1834.
Dans
cette première partie nous allons parler de l’analyse descriptive
de l’œuvre en faisant une description détaillée des composants
constituant le tableau ainsi que des techniques mises en place par le
peintre pour l’exécution de ce chef d’œuvre.
Tout
d’abord nous pouvons voir, qu’il s’agit d’une peinture
réalisée avec la technique de l’huile sur toile. Cette œuvre
mesure 246 sur 297 cm, c’est une œuvre de grande dimension, de
format rectangulaire étiré en largeur.
L'impression
d’ensemble qu’elle témoigne est pathétique et dramatique, car
certains personnages sont tristes, désespérés. Par ailleurs
plusieurs personnages sont représentés avec des expressions
différentes exprimant la tristesse et le désarroi. Un premier
exemple est celui de la femme assise à gauche, qui a le regard
pensif, triste, perdu, elle tient ce qui semble être la robe de Lady
Jane Grey. Un autre exemple est celui de la femme positionnée de
dos, nous ne voyons pas le visage de cette femme mais à voir son
attitude, nous comprenons qu’elle éprouve sûrement de la
tristesse, de la peur, c’est ce que nous pouvons supposer étant
donné qu’elle est tournée vers la colonne, les mains appuyés sur
ce décor architectural, comme pour se cacher de cette tristesse et
pour ne pas voir la scène qui se prépare à venir. Elle s’isole
d’une certaine manière en ne participant pas à la vue de ce qui
va se passer. Le bourreau, lui aussi manifeste un regard de regret,
c’est difficile à expliquer, mais on voit, on sent bien qu’il
n’est pas flatté, content de l’action qu’il va devoir faire
envers la jeune reine seulement âgée de 16 ans. Nous pourrions même
comparer cela à de la pitié qu’il aurait envers cette dame. De
plus, la scène représentée est plutôt calme et lisible, en effet,
il n’y a pas de mouvements précipités, pas de brutalité dans
l’œuvre. Ce qui donne malgré la scène représentée, qui est le
moment juste avant l’exécution de cette jeune reine, un aspect
vraiment calme de la scène, alors qu’en fait il s’agit d’un
moment normalement de terreur, d’angoisse pour une personne qui va
mourir, qui va devoir faire face à un destin imposé. Dans ce
tableau, Paul Delaroche, insiste sur la luminosité, en effet on
remarque que cette œuvre présente une certaine luminosité au
niveau du personnage principal, ce qui permet de le mettre en valeur,
d’autant plus qu’il est vêtu de blanc avec en plus un bandeau
blanc, ce qui attire encore plus la lumière et donc cela permet
d’attirer évidemment le regard du spectateur sur ce personnage en
premier, et de comprendre donc l’événement, et l’importance de
l’événement. Pour l’organisation du tableau de Delaroche, nous
pouvons remarquer qu’il y un certain équilibre d’ensemble qui se
fait grâce aux personnages occupant la totalité de l’espace, en
effet ceux-ci sont répartis au centre avec un groupe de deux
personnages, puis sur le bord latéral gauche avec également deux
autres personnages, puis près du bord latéral droit avec cette
fois-ci un seul personnage. Et on peut également dire qu’ils
occupent les ¾ du tableau au niveau de la hauteur.
Nous
avons également remarqué, que le tableau est structuré selon les
lignes architecturales du décor. Ces lignes reprennent le format
voulu par le peintre, elles permettent de recadrer la scène dans un
format rectangulaire plus petit que le tableau. Il y a une
harmonisation des lignes verticales et horizontales dans ce tableau
qui font écho au cadre. Mais on retrouve également ce que l’on
appelle des ruptures de formats formés par les personnages, et les
drapés, principalement. Sans oublier l’arme que tient le bourreau
qui est un objet symbolique du tableau, et également le billot. En
ce qui concerne la question de la perspective, nous ne pouvons
délimiter de perspective linéaire ou de point de fuite et ce dû au
cadrage resserré de l’œuvre.
Dans
son œuvre, Delaroche utilise une texture lisse pour la
représentation des composants du tableau. De plus en ce qui concerne
les contours, il s’agit de contours linéaires, on peut le voir
avec les divers personnages. Il utilise aussi des couleurs assez
vives tels que le rouge, le jaune, le blanc qui attire
particulièrement la lumière comme nous l’avons dit précédemment,
ainsi que des couleurs assez sombres comme le noir, le gris ou encore
le marron qui peuvent annoncer l’événement qui va se produire.
La
taille des personnages est la même, cependant certains des
personnages tels que la femme qui est proche du bord latéral gauche
ainsi que les deux personnages au centre qui sont Lady Jane Grey et
le Sir John Brydges, sont représentés plus petits étant donné
qu’ils adoptent une position différente des autres personnages. A
cela s’ajoute le fait que le bourreau est isolé des autres
personnages, qui forment deux groupes distinct. Ce tableau représente
donc la scène précédant l’exécution de Lady Jane Grey, et nous
pouvons voir que la seule action du tableau est le geste de la main
de Sir John Brydges, sur le bras de Lady Jane Grey, la menant vers le
billot pour son exécution.
Nous
pouvons dire qu’il y a un espace scénique sur lequel se déroule
l’action.
En
ce qui concerne la lumière du tableau, nous pouvons tout d’abord
constater qu’elle vient de l’espace qu’occupe le spectateur.
Cette lumière est principalement concentrée sur la scène
principale, le lieu où se déroule la seule action. De plus, nous
pouvons voir qu’un clair-obscur est présent, en effet
contrairement aux autres personnages Lady Jane est éclairée, et sa
tenue blanche permet de faire ressortir davantage la lumière qu’elle
reçoit. Nous pouvons aussi remarquer que le bord inférieur du
tableau, où est représenté un long drap, est tronqué, ce qui
permet d’entretenir un lien entre le tableau et ses personnages
ainsi que le spectateur, le spectateur a ainsi l’impression de
faire partie du tableau et d’être dans le moment présenté. De
plus, nous avons pu remarquer que dans le coin en bas du bord latéral
gauche du tableau se trouvait la signature de l’artiste avec la
date de création du tableau.
Dans
cette seconde partie nous allons donc aborder le sujet et
l'iconographie du tableau. Nous allons donc aborder le sujet du
tableau, les sources
C'est
un sujet d'histoire sur L'Éxécution de Lady Jane Grey dont l’œuvre
est éponyme, c'est à dire qui porte le nom de l’événement
qu'elle représente.
La
source générale de cet événement se trouve dans des sources
historiques.
L'histoire
est qu' au milieu du XVIe siècle, sur son lit de mort, le roi
Édouard VI choisit Jane Grey pour lui succéder. Il espère ainsi le
maintien de la réforme anglicane, qui rompait le lien avec le lien
avec le pape et l'église catholique romaine, inscrits dans le
processus de la Réforme protestante européenne. Il craignait que
celle-ci ne soit en péril si ses demi-sœurs, Marie la Catholique et
Elisabeth, filles d'Henri VIII, prenaient le pouvoir. Le 10 juillet
1553, Jane est couronnée en hâte à la tour de Londres. Le même
jour, Marie Tudor se fait proclamer reine d’Angleterre à Norfolk.
La demi-sœur du roi défunt sort victorieuse du conflit armé qui
s’ensuit et fait inculper Jane et son mari, Lord
Guilford Dudley, et son père, où ils furent emprisonnés à la tour
de Londres sous l'inculpation de haute trahison. Jeanne Grey avait,
durant sa captivité, le droit d’être visitée par des dames
d’honneur, dont l'une était la nourrice de son enfance. Son procès
eut lieu en novembre, mais la peine de mort prononcée à son
encontre fut provisoirement suspendue. En février 1554, le père de
Jane, qui avait été libéré, fut un des chefs lors de la rébellion
de Wyatt ce qui entraîna le 12 février 1554, à 16 ans, la
décapitation de la reine de 9 jours sur le Tower Hill à
l’extérieur. Son mari fut également décapité ainsi que son père
deux jours plus tard.
L'œuvre
représente les derniers instants de la vie de Jane Grey, peu avant
son exécution. La jeune femme, tout de blanc vêtue, les yeux
bandés, est à genoux, et s'apprête à placer sa tête sur le
billot, posé sur un tas de paille fraîche qui était destiné à
boire le sang de la condamnée. Elle est assistée d'un homme, situé
à sa gauche, qui est vraisemblablement Sir John Brydges, 1er baron
Chandos, lieutenant de la tour au moment où Jeanne a été exécutée.
La figure à droite du tableau est celle du bourreau; il est debout
et tient une hache. Sur le tableau, Jeanne Grey est accompagnée de
deux dames d'honneur, situées en arrière plan du tableau. La scène
se déroule dans une salle fermée, donc à l'intérieur.
On
sait que Paul Delaroche a réalisé cette toile
presque trois cents ans après l'exécution de Jane Grey, s'appuyant
sur des sources historiques contemporaines, dont des documents du XVI
ème siècle, qui lui ont permis de reproduire le plus fidèlement
possible les vêtements des personnages du tableau. Paul Delaroche
avait fait une aquarelle de cette composition : le bourreau était de
profil, les bras croisés, et un grand glaive sous le bras.
Mais il changea l'épée sur l'observation qu'on lui fit «que les
exécutions se pratiquaient alors au moyen d'une hache ».Le
peintre a réalisé plusieurs études pour la réalisation de cette
œuvre.
Il a réalisé des études pour la réalisation des deux femmes et du
bourreau, une autre sur le bourreau en particulier, puis une sur
différents personnages et différentes versions de la scène.
Également un croquis représentant Jane Grey soutenue par le Lord
lieutenant conservé au British Museum et également une étude des mains de Jane Grey. L'importance de
l'étude des mains de Jane Grey est significative puisque par la
position des mains hésitantes de la reine, le peintre met en avant
sa fragilité et son impuissance. Le fait que le peintre ait décidé
de représenter la robe de Lady Jane Grey tenue par l'une des femmes
dévoile le fait de la perte de son statut de reine et montre
également qu'il restera une trace, un souvenir de la reine après sa
mort. Il est utile de dire que pour la composition des Enfants
d’Édouard,
Paul Delaroche était allé spécialement visité la tour de Londres
en 1827 pour y voir le décor de son futur tableau qui sera également
celui de Jane Grey. On sait donc que Paul Delaroche a choisi de
représenter la scène en intérieur alors que dans les faits
celle-ci s'était déroulé en extérieur. On peut voir une
ressemblance entre les deux œuvres puisque Paul Delaroche a choisi
de présenter le moment précédent l’événement sanglant, pour
les Enfants d’Édouard
montre ainsi les deux enfants du roi Édouard IV d'Angleterre, que
leur oncle a enfermés dans la Tour de Londres après la mort de leur
père, au moment où ils vont être assassinés, et pour L’exécution
de Lady Jane Grey
le moment précédant son exécution.
Pour la représentation de « la
reine de 9 jours » il a été dit par certains que Paul
Delaroche aurait pris comme modèle Mademoiselle Anaïs connue pour
sa chevelure blonde tirant sur le brun et sa silhouette menue dont
nous vous parlerons plus précisément dans la troisième partie.
Dans
cette dernière partie qui est l'analyse scientifique nous allons
prendre en compte le contexte historique le plus large de l’œuvre,
c’est-à-dire, les contextes historiques, artistiques, sociaux et
politiques.
Après
la révolution de 1789, la société française évolue, et son
gouvernement aussi. L’État et le pouvoir ne sont plus aux mains
d’un souverain absolu, incarné par une seule personne. Maintenant,
le pays est régi par des lois et des institutions républicaines
sous la monarchie de Juillet proclamée à la suite des 27, 28 et 29
juillet 1830 appelés aussi la Révolution de Juillet.
Cette désaffection touche aussi le public. Avant la Révolution, c’était principalement l’aristocratie qui était friande de scènes historiques. Au début du XIXe siècle, elle est remplacée par une nouvelle classe sociale en pleine ascension, la grande bourgeoisie. Mais cette nouvelle « clientèle » n’a aucune envie de voir des monarques absolus ni des aristocrates. Elle préfère se divertir. Elle est en quête d’émotions, elle veut mettre sa culture et ses connaissances de l’histoire à l’épreuve, devant des tableaux réalistes10.
Cette désaffection touche aussi le public. Avant la Révolution, c’était principalement l’aristocratie qui était friande de scènes historiques. Au début du XIXe siècle, elle est remplacée par une nouvelle classe sociale en pleine ascension, la grande bourgeoisie. Mais cette nouvelle « clientèle » n’a aucune envie de voir des monarques absolus ni des aristocrates. Elle préfère se divertir. Elle est en quête d’émotions, elle veut mettre sa culture et ses connaissances de l’histoire à l’épreuve, devant des tableaux réalistes10.
Cet
œuvre fait partie du mouvement romantique qui est un mouvement
culturel apparu à la fin xviiie siècle en Allemagne et en
Angleterre et se diffusant à toute l’Europe au cours du xixe
siècle, jusqu’aux années 1850. Il s’exprime dans la
littérature, la peinture, la sculpture, la musique et la politique.
Il se caractérise par une volonté d'explorer toutes les
possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est
ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le
mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement
dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé.
Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique.
Ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques
nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en
particulier la peinture et la musique. L’œuvre s'inscrit plus
particulièrement dans une sous catégorie du romantisme qui est
l'historicisme qui est la preuve d'un fort engouement pour l'histoire
de l'humanité, les peintres du xixe siècle se basent sur l'histoire
chrétienne, antique, mythologique ou plus récente encore. C'est
l'apogée de la peinture d'histoire, qui deviendra vite de la
peinture d'académie. À partir du début du xixe siècle, le
mouvement romantique montre son admiration pour l'histoire et les
arts médiévaux, de ce fait on assiste à une grande exploitation de
l'art gothique voire antérieur et de nombreuses toiles historiques
naissent, représentants exclusivement des événements survenus au
Moyen Âge et veillant à rendre le plus justement possible des vues
de l'époque.
Hippolyte
de la Roche, dit Paul Delaroche, né le 17 juillet 1797 à Paris où
il est mort le 4 novembre 1856, âgé de 59 ans, est un peintre
français. L'année précédant l'exposition au salon Paul Delaroche
est nommé professeur à l'école des Beaux-Arts ,
il fut également créateur de costumes de théâtre et d’opéra et
eut une relation qui dura de 1832 et 1834 avec Mademoiselle Anaïs,
une actrice de la Comédie Française.
Cette
œuvre fut réalisée dans le cadre du Salon de 1834 ou il fit
apparemment sensation. En effet un jeune poète s'en est inspiré
pour réaliser son premier essai poétique en 1834 dans lequel il
décrit l’œuvre.
Le tableau fut immédiatement acheté par un noble russe, le comte
Anatole Demidoff, pour la somme de 8000 francs, qui l’installa dans
son palais de Florence.
A sa mort, en 1870, l’œuvre avait encore une haute cote et passa
de mains en mains.
Aujourd'hui
cette œuvre illustre certains ouvrages précis sur le peintre et
quelques ouvrages généraux mais n'est pas la plus présente
derrière Les enfants d’Édouard ou La jeune martyre.
En
Angleterre "L’exécution de Lady Jane Grey" par Paul
Delaroche est devenu le tableau préféré des visiteurs de la
National Gallery à Londres. On en a la preuve, car c’est sa
reproduction qui est la carte la plus vendue au magasin et l’usure
du parquet devant le tableau serait la plus importante de tout le
musée.
Dans
cette conclusion nous pouvons dire que Paul Delaroche théâtralise
cette scène historique en présentant l’événement en intérieur
à la manière d'une scène de théâtre. Il dramatise la scène à
l'aide de sa représentation des costumes qui semblent ne jamais
avoir été portés. Sa référence au théâtre se fait d'autant
plus par l'utilisation de son modèle : Mademoiselle Anaïs, une
actrice, incarnant la jeune reine. De plus Paul Delaroche a choisi de
représenter l'instant précédant l’événement, ce qui dramatise
encore plus la scène puisqu'il laisse le spectateur imaginer la
suite, accentué par les pleureuses à l'arrière de la scène.
Tous
ces éléments rendent le coté théâtral de l'œuvre recherché à
l’époque, puisque l’on cherchait à s’octroyer des nouvelles
sensations, de nouvelles émotions.
Au
vu de certaines de nos recherches on peut se demander en quoi la vie
du peintre a-t ‘elle influencé la représentation de cette œuvre ?
Et de manière plus générale, si cela a influencé certaines de ces
œuvres, et ce en quoi ? On peut aussi se demander si cette
référence au théâtre se retrouve également dans certaines de ses
œuvres et dans quelle mesure ?
Nous
avons pu constater lors de nos recherches, que beaucoup d’œuvres
reprennent cette scène historique en apportant leurs touches
personnelles par exemple en remplaçant les personnages par des
schtroumpfs . Nous avons pu également voir d'autres représentations
de la scène.
L'on
a pu voir que le tableau de Delaroche inspirait les scènes de
théâtre de notre siècle. Certains utilisent même le tableau de
Delaroche pour la mode, comme le styliste Giles Deacon. On trouve
également cette scène dans le septième art dans le film Lady Jane,
la reine étant joué par l'actrice Helena Boham Carter. Dans ce
film nous pouvons voir que l’accent est mis sur l’importance de
l’action entre Lady Jane et Sir John Brydges, voir même exagéré.
Bibliographie (succincte une fois encore , very sorry):
Paul Delaroche, Musée des Beaux-Arts de Nantes, Réunion des Musées Nationaux, Paris, 1999
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